Journal de bord

Messages : 32 Date d'inscription : 28/07/2009 Age : 36

17 ème jour, 7 ème mois, de l'année 1130

Alors que je contemplais le ciel je ressentais de drôles d'émotions, la peur de ne plus revoir les gens que j'aime, de décevoir mon peuple et de ne plus la revoir elle... Mais je sentais autre chose, ce n'était pas une mauvaise sensation, mais je ne pensais pas non plus que c'était une bonne chose. Ce sentiment qui parcourait tout mon corps, me faisait frissonné de partout, ce sentiment longtemps attendu, celui que j'avais cherché depuis longtemps. Cette excitation qu'on ressent avant une bataille. Je baissais les yeux alors vers l'armée ennemi qui se trouvait devant moi et constatais qu'il étaient nombreux, mais l'histoire nous avait déjà montré que l'avantage numérique n'était pas suffisant pour vaincre notre ennemi. J'avais en ma faveur le terrain. Mon armée et moi étions situés en haut d'une pente à l'entrée d'une région montagneuse du seul passage pour atteindre mon peuple. J'avais de plus pris plusieurs précautions pour le déroulement de la bataille, les archers postés à l'arrière et sur les hauteurs ainsi que des catapultes et des trébuchets, mais également une troupe de centaines de cavaliers près à intervenir. Je n'avais plus qu'une chose à faire encourager mes hommes et attendre l'ennemi. Je me retournais vers mon armée et lançais quelques paroles pour les rassurer. Je pouvais voir dans leur yeux leur force, il étaient tous près à se battre près à se sacrifier pour sauver notre citadelle, mais j'étais aussi conscient qu'il ne reviendraient pas tous et que des familles allaient souffrir, mais tel étais le prix à payer pour que nous puissions vivre libre.

C'est alors que l'armée adverse commença a charger; je patientais quelques minutes et ordonnais aux archers et mécaniciens de faire tirer. Les flèches volèrent par milliers, le choc sur le sol des projectiles lancés par nos armes de siège se ressentaient jusque sous nos pieds. L'ennemi avançait encore et l'affrontement au corps à corps était inévitable. Je sortis mon épée de mon fourreau et lançais l'attaque , tous mes soldats se mirent à charger l'armée ennemie. Le choc fut brutal des dizaines de corps étaient déjà à terre, alors que je me démenais pour rester en vie sur ce champ de bataille, je pouvais constater que nous commencions à avoir l'avantage. Certain soldat battirent même en retraite, je donnais donc l'ordre aux archers de lancer le signal aux cavaliers pour les fuyards. Alors que sur le champ de bataille tout était fini, je pouvais observer les cavaliers sortant des flans de la montagne charger le peu d'armée ennemi qu'il restait. C'était une victoire, mais il y avait beaucoup de blessés. Je parcourais le champ de bataille, tous ces morts la guerre était si cruelle, mais mon peuple était sauvé c'était tout ce qui comptait. Nous évacuions très vite les blessés ainsi que nos morts et brûlèrent leur corps.

Pendant le trajet de retour j'avais du mal à faire tenir en place mes soldats, je les entendais tous rire, je ressentais leur impatience a retrouver leur famille. Je ne pouvais m'empêcher de penser à tous ceux qui étaient morts, mais l'heure n'était pas au deuil. Quand les gardes de la cité pouvaient nous apercevoir, tous les habitants se hâtèrent de sortir pour voir si leur mari, leur fils étaient encore en vie. Je continuais ma route seul, je finis par me retourner, je pouvais lire la joie sur leur visage, la joie de retrouver leur proche en vie, mais aussi les larmes pour ceux qui sont morts. Je repris ma route jusqu'à ma demeure, mais là, personne ne m'attendait, quelle malheur, pourquoi fallait-il qu'elle soit si loin de moi.

Alors que le soleil s'enfonçait dans la mer, nous commencions la cérémonie en hommage aux soldats qui sont morts. Je montais donc en hauteur pour être vu

Citation :: « Aujourd'hui plusieurs soldats sont tombés au combat, des maris, des frères, des fils... j'aurais aimé vous dire qu'ils sont tous tombés en héros, mais les batailles sont d'horribles situations. Je suis certain d'une chose, ils sont morts pour leur pays, pour leur peuple, pour leur famille, pour notre liberté. Aucun d'entre nous n'oubliera jamais leur nom, car tous sont tombés pour protéger ce que nous avons de plus chère, soyez fière d'eux, car moi je le suis et chaque soldat le son aussi. Qu'il repose en paix. »